Je me suis un peu laissé emporté
sur un autre blogue. C'est le souvenir trop récent des propos de Jean-François "Géranium" Plante qui m’a inspiré cette poussé d’insulte.
Voici le contexte (comme ça il ne sera pas cité "hors contexte"). Lors d'une émission de ligne ouverte du midi à TQS on pose la question "Sommes-nous trop politicly-correct au Québec" (je paraphrase). En fond de toile l'animateur rappel
les propos qui ont valu l'exclusion de M. Plante de la présente campagne. Plusieurs personnes qui appellent sont d’opinion que ses paroles ont été citées hors contexte, qu’il a été limogé trop rapidement, sans procès et auraient préféré que M. Dumont laisse le bon peuple décider du sort de M. Plante le 26 Mars.
Après la pause l’ex-candidat Plante, en personne, pour répondre à nos questions. Je me réjouis ! M. Plante va pouvoir mettre en contexte son propos, nous expliqué son point de vue exact sur la question, peut-être même en profiter pour faire quelques excuses publiques et admettre qu’ils étaient tout à fait inappropriés et peu digne de quelqu’un qui aspire à représenter une population à l’intérieur de l’État. J’écoute donc avec intérêt ce que ce martyr du Club-des-mal-cités avait à dire dans son plaidoyer.
Tout d’abord il sent le besoin de rectifier. Il n’a pas été limogé et il n’a pas démissionné. Il a quitté la campagne « d’un commun accord ». Soit... Ensuite il se montre tout à fait sympathique aux arguments des auditeurs que j’ai résumés. Jusque là ça me va. Arrive le fameux contexte.
Voici en gros sa position. Les propos qui lui sont reproché proviennent de sa « carrière radio ». Durant la campagne et jusqu’à qu’il la quitte, il était en mode « carrière politique ». De plus, les faits reprochés sont une vielle histoire. Tout le monde était déjà au courant, Mario Dumont, entre autre, était au courant. Il le faut bien, explique-t-il, puisque M. Dumont, plusieurs candidats adéquistes et quelques autres candidats des différents partis sont tous passé à son émission de radios et connaissent « son style ». D’après lui, il est malhonnête de lui imposer le fardeau de ce langage coloré puisque c’est son show. Pour bien faire comprendre la distinction entre son rôle d’animateur et son rôle de candidat il lance « C’est comme si on prenait une citation de Pierre Curzi dans un de ses vieux téléromans pis qu’on disait que c’est lui qui a dit ça… ». Il n’a pas manqué non plus de rappelé qu’il est membre de l’exécutif de l’ADQ.
Après ça j’étais moi aussi du côté des auditeurs qui avaient téléphoné. J’étais content qu’il ait eu la chance de s’exprimer et j’aurais grandement apprécié que M. Dumont lui laisse la chance d’expliquer son point de vue aux électeurs avant qu’ils ne prennent cette entente ensemble.
Avis de recherche - Candidate vedette où faites-vous campagne ?J’ai cherché un extrait de l’entrevue mais en vains. Cependant j’ai réussi à venir en aide (du moins j’espère) à
Patrick Lagacé de La Presse qui cherchait Christine Saint-Pierre. On ne la voit nulle part et apparemment elle lui aurait refusé une entrevue aux FT. Moi je l’ai trouvé sur
Branchez-vous.tv pour nous parler de la journée de la femme, Lise Bacon, Lisa Frula et elle nous raconte son premier standing ovation.
