samedi 26 mai 2007

Une grosse game de 52 ramasse.

Hier, les analystes politiques parlait d'un bluff de l'opposition pour mettre le gouvernement à sa main, a voir l'aplomb de la réponse de Jean Charest en personne ça ressemble plus à une partie de 52 ramasse. Le vainqueur sera celui dont ce sera le moins la responsabilité d'avoir déclenché des élections précipitées. La dernière chose que tout le monde au Québec souhaite ce sont des élections en été.

Comme l'opposition j'attendais avec impatience de voir comment Jean Charest allait jouer son jeu après la journée d'hier. Les 15 minutes de la période de questions que j'ai regardé m'ont rappelé à quel point M. Charest en avait vu d'autres. L'index pointeur et le ton agressif le PM a défendu en personne le Budget Jérôme-Forget et les baisses d'impôts en particulier. La réponse était claire; vous voulez allez en élection contre des baisses d'impôts ? bring it on !

Les téléphones et Blackberry vont se faire aller ce week-end. Clairement personne ne peut savoir ce qu'il a à gagner ou perdre dans une éventuelle élection. Sauf peut-être un peu plus de ras-le-bol général face à la classe politique. La meilleure solution pour tout le monde reste d'éviter le pire et s'entendre sur un compromis. Par contre, après avoir été aussi loin de chaque côté difficile de voir comment ce sera possible.

jeudi 24 mai 2007

La rumeur court... (édition élection provinciale part II)

Y parrait que la poutine au camembert c'est pas fameux, y parrait aussi qu'on s'en va en élection.

J'avais prédit qu'elle serait dysfonctionnelle mais j'avoue que je ne croyais pas si bien prédire. Les commissions parlementaires ne sont même pas encore en marche, les débats commencent à peine à l'Assemblée Nationale et voilà que des le premier dépôt de budget l'opposition menace de faire tomber le gouvernement.

L'ADQ avait mit la table hier. Le PQ disait réfléchir à la sortie de sa lecture mais ce soir les deux partis d'oppositions disent non au budget Jérôme-Forget. La balle est dans le camp du gouvernement libéral. S'ils décident de tenir mordicus à leurs baisses d'impôts nous irons en élection cet été.

P.S. Au moment d'écrire ces lignes Michel C. Auger me rappel que la lieutenant gouverneur peut décider de reformer un gouvernement de coalition représentatif (don't hold your breath comme disent les anglais).

mercredi 23 mai 2007

Tout ça pour ça...

La boucle est bouclée sur mon histoire d'arrestation. Je devais me présenté ce matin en court municipale pour répondre aux accusations de méfaits.

Je me suis mit sur mon 36 et je me suis traîner un peu de lecture en prévision d'une longue attente mais tout ça pour rien. Avant même d'avoir ouvert la première page de mon journal s'était terminé. Le procureur n'a pas retenu les accusations fautes de preuves. La "preuve" qui consistait en une bosse à peine visible sur une porte de taxi.

Le plus con dans toute l'histoire c'est que le chauffeur de taxi qui a totalement pêté un plomb de peur de perdre 10$ dans sa soirée n'aura finalement jamais été payé. Comme il m'a fait embarquer nous n'avons jamais pu prendre entente pour se revoir et une fois qu'il a porté des accusations contre moi personne n'est enclin à me dire comment le contacter de peur que j'initie des représailles (logique).

La morale de l'histoire; assurez-vous d'avoir le montant de la course en espèce avant de prendre un taxi.

P.S.: À propos du fameux "code 13" que mon accusateur a lancé sur son radio. J'ai raconté ma mésaventure à un autre chauffeur de taxi il y a quelques semaines. Quand j'ai mentionné le code 13 sa réaction m'a un peu surpris. J'avais bien déduit que ce code 13 est un appel à l'aide entre chauffeurs mais ce que je ne savais pas c'est que certains chauffeurs réagissent sans mettre de gants blancs. Pour bien me faire comprendre il me montre sa "lampe de poche" de type maglight. Une petite matraque qu'il garde à portée de main en tout temps. Je l'aurais donc échappé belle...

mardi 22 mai 2007

Grève à la STM et syndicat irresponsable.

Le service de transport en commun de Montréal est paralysé par un 14è conflit de travail depuis sa fondation il y a 40 ans. Les employés d'entretiens ont décidés d'exercer leur droit de grève depuis minuit hier. L'heure de pointe à Montréal à été un véritable enfer pour un peu tout le monde (automobilistes inclus).

J'utilise l'expression "droit de grève" parce que j'y crois à ce droit. Le syndicat a le droit de se faire entendre et la loi lui permet de débrailler. Par contre, un syndicat qui décide de débrailler devrait aussi en prendre la responsabilité. Hors depuis deux jours je vois le président du syndicat tenter de mettre la responsabilité du débraillage sur la direction. Bullshit ! Quand un employeur décide de paralyser ses activités à cause d'une négociation de travail celà s'appel un lock out. La grève est une décision syndicale prise par les syndiqué c'est eux d'en assumer l'odieu.

Je ne veux pas me prononcer sur le fond du conflit je ne connais pas les détails de la négo. Peu importe qui tire la couverture de son côté le fait est que nous sommes en situation de grève et que chaque fois que le président du syndicat déclare que c'est la faute du Boss son nez alonge de 3 pouces. Si les syndiqués sont prêts à débrailler pour obtenir ce qu'ils réclament ils doivent aussi en assumer les conséquences, point final.

Parlons Cinéma

Plus précisément de films d'actions.

Cette semaine Dominic Arpin et Patrick Lagacé ont écrit sur le nouveau trailer pour le prochain Rambo. Je n'étais vraiment pas en attente de ce 4è opus du on-man-army par excellence. Le trailer est sanglant à souhait. Les prémices du film sont tristes à pleurer. Le pôvre John Rambo qui essai par tout les moyens d'éviter le conflit se fait tordre le bras par le destin alors qu'un groupe communautaire est fait prisonnier par des méchants guerriers.



C'est un classique. Rambo c'est le soldat qui ne veut pas se battre mais qui y est "forcé". Dans le 1er il rase une petite ville et liquide presque tout son personnel policier parce qu'ils l'ont un peu tabassé. Dans le 2è c'est l'armée qui le lâche dans la nature pour libérer quelques POW. Le 3è (mon préféré avec le recul) se déroule en Afghanistan. Rambo fait l'éloge des guerriers Mujahideen et leur Jihad contre les méchants russes (how ironic). Il libère aussi son mentor de toujours, le col. Trautment.

Peut-être encore plus pathétique que Rambo, un quatrième Die Hard. Le premier était bon. John McClane était un anti-héro nouveau genre en 1988. Le film en plus d'être spectaculaire avait quelques bonnes répliques à son palmarès. Sans compter qu'Alan Rickman était délicieux en méchant. Sans oublier la première mention du FLQ dans un film américain. Malheureusement, plus les suites s'accumulent pour cette franchise plus le scénario s'aminci. Juste à regarder le trailer du 4è on voit que celui-ci ne fait pas exception.



Petite question à Kevin Smith que je respecte beaucoup comme réalisateur et qui joue un tout petit rôle dans Die Hard 4. Pourquoi ???