Le service de transport en commun de Montréal est paralysé par un 14è conflit de travail depuis sa fondation il y a 40 ans. Les employés d'entretiens ont décidés d'exercer leur droit de grève depuis minuit hier. L'heure de pointe à Montréal à été un véritable enfer pour un peu tout le monde (automobilistes inclus).
J'utilise l'expression "droit de grève" parce que j'y crois à ce droit. Le syndicat a le droit de se faire entendre et la loi lui permet de débrailler. Par contre, un syndicat qui décide de débrailler devrait aussi en prendre la responsabilité. Hors depuis deux jours je vois le président du syndicat tenter de mettre la responsabilité du débraillage sur la direction. Bullshit ! Quand un employeur décide de paralyser ses activités à cause d'une négociation de travail celà s'appel un lock out. La grève est une décision syndicale prise par les syndiqué c'est eux d'en assumer l'odieu.
Je ne veux pas me prononcer sur le fond du conflit je ne connais pas les détails de la négo. Peu importe qui tire la couverture de son côté le fait est que nous sommes en situation de grève et que chaque fois que le président du syndicat déclare que c'est la faute du Boss son nez alonge de 3 pouces. Si les syndiqués sont prêts à débrailler pour obtenir ce qu'ils réclament ils doivent aussi en assumer les conséquences, point final.
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