Pierre-Marc Johnson sur la corde raide.

Je me doutais bien qu’on n’en avait pas fini avec cette histoire. Seulement j'aurais cru que ce serait l'ADQ, maintenant bien installé dans la chaise de l'opposition officielle qui réclamerait la tête du président de la commission sur l'effondrement du viaduc de la Concorde. Pas du tout, ce c'est l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec. Les ingénieurs de l'État se soucient que l'apparence d'impartialité nécessaire à la crédibilité de la commission n'ait été entaché par son intervention suivant le débat des chefs.

À mon sens le geste de M. Johnson était correct et n'a pas affecté ma propre confiance en la commission. Je dois par contre reconnaître qu'il a fait preuve d'un zèle peu commun en diffusant un communiqué le soir même. C'est M. Johnson en personne qui entendra demain soir la requête de l'APGIQ.