Je viens de me taper un documentaire troublant de François Avard à CanalD. Intitulé "Jusqu'au boutisme 101". Troublant et voyeur le docu nous parles de ces gens quoi vont au bout de leur passion dites "extrême".
La première partie a été une véritable torture pour moi. Avard nous présente des adeptes de la transformation corporelle. Je souffre en regardant le policier se faire couper l'oreille dans "Reservoir Dog" même si je sais que c'est de la fiction (et qu'on voit rien anyway) alors 25 min d'implants sous-cutanés, de scarification à froid et d'installation de prince Albert géants m'ont certes un peu rebuté. Le tatouage j'embarque mais le je ne me percerais même pas les oreilles. Pas mon trip.
Le reste du reportage nous a présenté l'intérieur du sauna mixte de la rue Beaubien. Après m'être posée la question mainte et mainte fois en passant devant j'ai enfin vu ce que l'intérieur avait l'air (mettons que l'extérieur donne le ton). Entrevue et démonstration d'un couple échangiste. L'entrevue ne passera pas à l'histoire pour ce qu'on y apprend sur le sujet. Quand le documentariste demande à la dame du couple si elle a des limites elle n'attend même pas la fin de la question pour nous dire que sa limite c'est celle de son mec (dont elle n'a pas lâché le crâne dégarni 3 sec pendant tout le segment). Le tout est parsemé de petite scène voyeur où notre couple vedette se fait plaisir avec quelques amis pendant que François Avard tient la boite de Kleenex.
Le troisième segment portait sur les accros de l'adrénaline. En base jumping ou en moto sur la roue d'en avant. Des gars qui sautent dans le vide avec une falaise à 2 pieds de la tête. D'autres qui trippent à faire des cascades en moto (parfois même sur l'autoroute ou le pond Jacques-Cartier). Le documentaire soulève avec justesse le risque parfois mortel que ce genre de passe-temps peut impliquer. À ce compte il aurait aussi été bon de rappelé que butiner en groupe n'est plus aussi sur pour la santé qu'au temps des communes et que la scarification de salon ne doit pas toujours donner de beaux résultats.
Les extraits d'entrevues avec l'anthropologue et écrivain Serge Bouchard était certainement la partie la plus pertinente malgré qu'il ne fasse que répéter ad nauseam que quand l'être humain s'emmerde il se cherche lui même des bibittes. Bref beaucoup de souffrance (et de voyeurisme) mais peu de grande vérité dans ce docu.
Tout de suite après le générique de fin le castor de Bell nous informe qu'avec leur service j'aurais pu me taper la chose en HD. Franchement pour le peu que j'ai regardé sans me cacher les yeux je vais me passer du HD.
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