Après avoir affronté tout ce qui peut y avoir de méchants parmi les ennemis de la nation américaine Kiefer "Bauer" Sutherland devra peut-être combattre de dangereux Québécois séparatissts.
Jusque là je n'ai que des raisons de m'en sacrer, Je n'ai vu que le tout premier épisode de cette série. Le soir de la première j'étais parmi les nombreux curieux qui attendaient l'arrivée de ce nouveau concept avec impatience. Résultat : après 1h de dialogues insipides et de clichés hollywoodien remâché dans un montage style vidéo clip de Justin Timberlake, je n'en pouvais plus et j'étais bien déçu.
À ma grande surprise la série a fait un grand succès, jusqu'ici quand Télé-Québec a acheté la traduction (j'ose à peine imaginer ce que ça fait aux dialogues déjà tellement intelligents). Même les plus anti-américains de mon entourage se sont mis à écouter les aventures de Jack Bauer avec une passion dévorante. J'étais bouche bée d'écouter des amis qui baragouinent l'anglais plus par principe que par incapacité d'apprendre se prosterner devant ce symbole ultime de l'impérialisme américain. Franchement, est-ce que ça peut être plus fendant que l'histoire d'un one-man-army qui sauve le monde chaque minute de sa vie ?
Voici qu'on nous apprend aujourd'hui que le Québec pourrait être la prochaine destination de Jack. Les producteurs songent à centrer la prochaine saison sur un dangereux groupe de terroriste Québécois.
Holà ! Disent les Québécois. Casser du Popov ou du Tamoul ça passe mais des petits nègres blancs d'Amérique ça non ! On est évolué nous. On n’est pas des violents. On n’est pas des fous ! S'ils nous connaissaient ils sauraient qu’on n’est pas comme ça. Parce que les Algériens, les Kurdes, les Vietnamiens et tous les autres méchants identifiés par Hollywood naissent avec le couteau entre les dents ?
C'est l'histoire d'un bouc émissaire qui se persuade qu'il fait partie de "la gang". Il regarde un peu de loin les membres du groupe tabasser tous les autres groupes et il rigole dans son coin. Un jour, la gang décide qu'ils sont las des taloches habituelles et retourne leur attention sur le bouc émissaire. Rira bien qui rira le dernier.
Le bouc émissaire ne rigole plus...
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