André Boisclair a commencé à envoyer son CV. Il démissionne comme chef du PQ. La pression était diablement forte sur lui depuis quelques jours. Le bras de fer avec Gilles Duceppe l'a fait encore plus mal paraître que la défaite électorale. Remettre en cause la conviction souverainiste d'un confrère est l'équivalent de traiter un Républicain de communiste dans les années 50.
Louise Harel récupère le post par intérim. Le problème c'est que selon le plan initial s'était Boisclair qui devait être le chef de transition. Celui qui devait réorienter le parti dans une nouvelle direction. Pour réussir le tour de force le prochain chef devra non-seulement avoir de solides appuis au sein du PQ (ce qui semble de plus en plus difficile à obtenir) en plus d'être suffisamment charismatique pour transcender les dissensions au sein du parti et réunir derrière sa personne une majorité d'électeurs francophone.
Si le PQ espère redevenir un parti de premier plan à moyen termes c'est un chef charismatique qu'il leur faut. Ils ont eu leur chef de transition mais ne lui ont pas laissé le temps de faire le boulot.
La prochaine course à la chefferie promet d'être intéressante à suivre.
mardi 8 mai 2007
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1 commentaire:
Peu importe le nouveau chef...faudrait que les péquistes se rangent derrière lui/elle, mais pour vrai cette fois-ci!
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